L’avenir tricolore.

Le cyclisme français : un avenir assuré.

Ils ont entre 19 et 23 ans, leurs noms ne vous sont pas tous connus, mais ils tiennent à le devenir dans les années à venir car ils représentent avec certitude l’avenir du cyclisme en France. Alors que certains se trouvent aux portes du professionnalisme, d’autres poursuivent leur apprentissage du haut niveau.

 Durant l’hiver, les espoirs tricolores ont crevé l’écran au niveau mondial avec Arnaud Jouffroy, quatrième du mondial de cyclo-cross à Koksjide, après de nombreux problèmes physiques, mais également avec Julian Alaphilippe, champion de France de la discipline puis régulièrement placé sur les épreuves de coupe du monde. Encore première année espoir, Clément Venturini et son compère Rhônalpin, Kévin Bouvard, assureront le relais de cette génération de cyclo-crossmen espoir, dans les années à venir.

  Pistards mais aussi routiers, nombreux sont les coureurs à briller dans les deux disciplines. Coquard ou Labeque en sont les preuves vivantes. Adeptes des vélodromes l’hiver, ils enfourchent leur vélo de route durant la pleine saison sans toute fois délaisser le pignon fixe. Vainqueur de la coupe du monde de l’Omnium, Bryan Coquard a également ses aises sur le bitume puisqu’il terminait 11ème du Loire-Atlantique Espoir, trois jours après avoir remporté la journée de l’Américaine sur piste, avec son coéquipier, Morgan Lamoisson, lui-même adepte de la cohabitation route-piste. Second du Tour de la Manche, vainqueur de la première étape du Tour du Loiret, Kévin Labeque avouait avoir « pris de la caisse » durant sa tournée hivernale, à travers le monde. Sous les couleurs de la France, le coureur d’Aubervilliers avait prit part à la coupe du monde de la poursuite individuelle, une expérience qu’il juge bénéfique.

  Ils ont déjà brillé sur les routes internationales et sont amenés à faire encore mieux dans les années à venir. Warren Barguil, vainqueur successif de l’Essor Breton puis du Loire-Atlantique Espoir, s’affirme comme l’un des piliers de cette génération montante du cyclisme tricolore. Cependant, une génération ne peut se résumer à un homme, même s’il possède pléiades de ressources et un avenir assuré chez Argos-Shimano pour 2013. Vainqueur d’une manche de coupe du monde mais également sur la coupe de France DN1, le breton, Maxime Daniel se trace un avenir royal. Membre de Sojasun-Espoir, réserve de l’équipe professionnelle de Stéphane Heulot, emmenée par Coppel, Engoulvent & compagnie, Daniel s’offre l’opportunité de passer à l’échelon supérieur dans les prochaines années. Dans ce même cas de figure, impensable de ne pas évoquer Axel Domont, vainqueur d’une étape du Tour de Toscane Espoir, une épreuve comptant pour la coupe des nations, mais aussi de la première manche de DN1. En intégrant la structure de Chambéry Cyclisme Formation, Axel Domont faisait sa place dans l’équipe réserve d’AG2R-LaMondiale et se permettait le droit de croire à la quête du « graal ». Jimmy Turgis a quant à lui fait le choix du CC Nogent, et ne doit pas le regretter car il fût régulièrement à son avantage cette saison, notamment sur les routes de Liège-Bastogne-Liège où il s’échappa une grande partie de la course sous des conditions extrêmes.

 Si ces coureurs espoirs sont sur le point de franchir la marche qui les séparent du plus haut niveau, du rêve qui les faisait vibrer quand ils étaient enfants, les plus jeunes espoirs font leur places à différents niveaux. Seulement dans leur première année Espoir, Alexis Gougeard, Olivier Le Gac, Geoffrey Millour ou Pierre-Henri Lecuisinier se permettent de damner le pion à leurs aînés et s’imposent ainsi comme leur relève.

 A tout juste 19ans, le normand de Pavilly Barentin, Alexis Gougeard, s’est désormais affirmé comme l’une des références nationales en terme de contre-la-montre. Vainqueur du chrono de Vassivière, second au Loire-Atlantique Espoir, troisième sur celui du Tour de la Manche. Ces courses de prestige font de ce double champion de France junior de la spécialité un coureur d’avenir sur lequel il faudra compter. Même âge, même potentiel, les deux finistériens, ex-coéquipiers au VS Plabennec, désormais licenciés au BIC 2000, Olivier Le Gac et Geoffrey Millour continuent d’apprendre dans le plaisir de l’effort. Si l’ancien champion du monde junior, s’est déjà imposé cette saison, c’était sur le circuit du Morbihan en mars dernier, son coéquipier reste toujours en quête d’une première victoire. Le constat est identique pour Pierre-Henri Lecuisinier, champion d’Europe et du Monde junior l’an passé,  il s’est déjà classé deux fois second cette saison, mais n’a pas renoué avec la victoire depuis l’an passé. Malgré cela, il est crédité d’un excellent début de saison et comme tout ses camarades, cités précédemment, il possède un long et bel avenir devant lui afin de s’affirmer au plus haut niveau.

J.Riou

2 réflexions sur “L’avenir tricolore.

  1. Pierre Henry Lecuisinier à quand même remporté la ronde de l’isard cette année, c’est pas n’importe quelle course…

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