Bonjour tout le monde. Pour ce nouveau volet de ma chronique » En Roux Libre « , je vais revenir sur ma participation et ma victoire à l’Ardéchoise 2014, dimanche 23 juin dernier. Une épreuve qui me tient particulièrement à coeur. Dans ce nouvel épisode, vous pourrez découvrir le parcours et les particularités de cette mythique cyclosportive, à la renommée internationale.
«Je suis arrivé décontracté sur cette 24e édition de l’Ardéchoise. J’étais présent ici comme ambassadeur pour la marque CANYON France, l’un des partenaires de la cyclosportive. Cette compétition devait avant tout me préparer pour mon gros objectif de l’été, l’étape du Tour, le 20 juillet entre Pau et Hautacam. J’ai donc profité du parcours pour travailler mon coup de pédale en moyenne montagne.
Je sens que ma condition physique revient petit à petit après mon épuisant Tour du Mont-Blanc. Je ne me situe pas encore au top de la forme que j’ai pu connaitre l’an passé. Néanmoins, je sens que je suis sur la bonne voie. Mentalement, j’étais heureux de retrouver les pelotons de cyclosportifs. On peut discuter avec un grand nombre de passionnés en toute décontraction.
Sur l’Ardéchoise, un panel très large de coureurs se rencontre. C’est l’une des particularités de l’épreuve. On voit ça très rarement ailleurs. Le véritable passionné qui sort sa vieille bicyclette à avec trois vitesses. Le maillot en laine et les cales pieds. Et à côté on voit les bêtes de courses, équipés de vélos derniers cris. C’est génial. Ça fait la beauté de l’événement. La convivialité de cette cyclo contribue énormément à sa réputation. Tous les villages traversés sont en fête. C’est tout un département, l’Ardèche, qui fête la petite reine. De nombreux habitants du coin préparent des spécialités locales afin de les faire goûter aux différents participants.
Sur les 220 kilomètres de cette ardéchoise, le parcours proposé est très vallonné et offre pas moins de 4200 mètres de dénivelé. Mais les cols gravis sont assez roulants. Il y a assez peu de pourcentages. Mais par contre, il n’y a pas un seul mètre de plats. Il faut toujours être en prise comme on dit dans le jargon.
Ici, les paysages sont splendides. On passe notamment dans les Gorges de l’Ardèche, vers Antraigues. Le passage au Mont Gerbier de Jonc. Magnifique et unique. Les passages dans les forêts de châtaignier. La cyclosportive propose tellement de parcours que chaque cycliste y trouvera son bonheur. Et ce qui est bien, c’est que l’on peut choisir pendant l’épreuve de prendre tel ou tel circuit. En fonction des jambes, de la motivation ou encore de la météo.
D’ailleurs, si j’ai un petit conseil à donner aux cyclos, pour l’Ardéchoise, c’est de le faire en plusieurs. Trois ou quatre. Entre copains. Faire étape dans les gîtes. Profiter des paysages ardéchois. Sport, gastronomie et tourisme. Lorsque j’étais à l’avant samedi, il y avait des potes d’un club de chez moi qui m’attendaient au sommet du Mont Gerbier de Jonc. Ils m’encourageaient. Ils avaient l’air heureux. Et à l’arrivée, on s’est tous retrouvés pour boire une bière à la Châtaigne. Saint Félicien, un petit village au milieu de l’Ardèche. Au mois de juin, il se retrouve envahit par quelques 160 000 cyclosportives. Pour une grande et belle fête du vélo.
Sur le plan personnel, après cette Ardéchoise, je n’ai pas roulé le lendemain. Avec la course puis le retour en voiture, la journée avait été longue. La journée de repos m’a fait du bien. Ensuite, je suis revenu à un entrainement normal. Dès le lundi, j’ai repris les aller-retour jusqu’à mon travail. Et à partir de vendredi, je suis parti au Summer Camp Garmin. Un stage de trois jours autour du Mont-Blanc durant lequel j’encadre les participants. Tout ça au départ de la Station des Saisies.
Le 5 juillet prochain, vous pourrez me retrouver sur les routes de la Doyenne des cyclosportives, la Marmotte. Puis ce sera l’heure de l’Etape du Tour, le 20 juillet.
Ride is life.»
Par Nicolas Roux
Propos recueillis par Josselin Riou
(@Josselin_Riou)
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